Christophe Chalençon, véritable figure du mouvement des gilets jaunes, a récemment assuré qu’il souhaitait voir l’armée prendre le pouvoir en France. Un appel qui a suscité un véritable tollé au sein des manifestants.Alors que le mouvement des gilets jaunes semble connaître un certain ralentissement, avec une mobilisation en forte baisse, ils sont encore quelques milliers à vouloir continuer le combat. Parmi eux, se trouve Christophe Chalençon, l’une des figures de proue du mouvement. Écouté, suivi sur les réseaux sociaux, ce dernier s’est récemment dit prêt à aller le plus loin possible.
Guerre civile, armée au pouvoir, Chalençon choque les gilets jaunes
En effet, c’est via un poste Facebook datant du 23 décembre dernier que celui qui se présente comme l’un des leaders du mouvement social qui frappe la France depuis un mois et demi maintenant, a appelé ses concitoyens à continuer la lutte quitte à longer la France dans une guerre civile, qu’il considère d’ailleurs comme étant « inévitable ». Selon lui, l’armée devrait d’ailleurs entrer en scène afin de prendre le pouvoir. Appelant à la mise en place d’un gouvernement « de transition qui va prendre les dispositions pour écouter et entendre le peuple ». Un nouvel appel lancé, après celui du 3 décembre dernier, au cours du quel Chalençon assurait vouloir voir le général Pierre de Villiers, ancien chef d’État-major des armées, limogé par Emmanuel Macron, prendre la place du Premier ministre Edouard Philippe.
Des paroles extrémistes assumées, selon lui
Conscient que ses paroles puissent choquer et en pousser certains à le placer dans la case « extrémiste », ce dernier assume toutefois ses dires. En effet, suite au véritable tollé provoqué par son poste qui appelle à la rébellion et l’anarchie, ce dernier a confirmé qu’il assumait pleinement ses responsabilités, ajoutant au passage être extrémiste dans son engagement en faveur de la démocratie. Problème ? Certains estiment que ce genre de message ne sert pas vraiment la cause des gilets jaunes. Pire encore, celui-ci n’aurait rien à voir avec les revendications sociales qui tiennent à cour aux manifestants, plongeant de fait le mouvement dans une sorte de « caricature ».
Laisser un commentaire