En France, les élus commencent désormais à attaquer au cours des sessions de l’Assemblée nationale. Aujourd’hui, Christian Jacob, patron des Républicains, n’a pas hésité à attaquer frontalement Edouard Philippe et Emmanuel Macron.La situation politique actuelle crispe la France. En effet, outre les gilets jaunes qui en ont véritablement marre et qui le font savoir en manifestant, les politiques et élus français s’attaquent de front afin de se dire les choses en face. Aujourd’hui, le président de la République, Emmanuel Macron, a notamment été vivement attaqué au cours de la session de l’Assemblée nationale.
En effet, tout a pourtant bien commencé, avec deux discours, tenus par Edouard Philippe, le Premier ministre, et Gilles Le Gendre, président du groupe LREM. Problème ? Très vite, l’opposition se fait entendre en lançant des « Mais c‘est faux ! C’est faux !« . Une situation déroutante qui a d’ailleurs provoqué un léger malaise.
Toutefois, la situation a pris une autre tournure lorsque, aux alentours de 16 heures, Christian Jacob, patron des Républicains, a pris la parole. En effet, ce dernier n’a pas hésité à attaquer directement le président de la République à l’occasion d’un discours très offensif et surtout, très dur. Selon lui, si tout le gouvernement a sa part de responsabilité dans la crise actuelle, le seul et unique responsable se trouve à l’Elysée. Toujours selon ce dernier, le Premier ministre ne joue d’ailleurs que le simple rôle de « marionnette », étant envoyé au front par son chef afin d’essuyer les critiques à sa place.
Très vite, Christian Jacob se tourne ensuite vers le président lui-même. Selon ses dires, le « macronisme » est synonyme de beaucoup de discours et peu d’action. Un signe d’ailleurs de « mépris » de la part des élites envers les Français qui eux, attendent des faits rappelant au passage les petites phrases de Macron, dont celles sur « les Gaulois réfractaires » ou les « illettrées de Gad ». Pour conclure son discours, Jacob appelle Emmanuel Macron à rendre des comptes aux Français lui qui, aujourd’hui, « est dos au mur ».
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