Les violentes manifestations qui ont lieu en France à cause de la vie chère rappelle une série de mouvements similaires qui ont eu lieu il y a quelques années dans plusieurs pays arabes dont certains ont abouti à la chute de régimes pluridécennaux.Il y a quelques années, le monde arabe était secoué par de violentes manifestations dues à la vie chère. Résultat au bout de quelques mois, des régimes qui en avaient pourtant vu d’autres, sont tombés les uns après les autres. Parmi ces régimes, certains avaient le soutien des puissances occidentales ou même de pays du golfe. Dans le cas de la Libye, des hommes furent armés et se retournèrent contre le régime de Mouammar Kadhafi.
En France, en 2018, une banale affaire de taxe a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Le régime de Jupiter, du nom donné à Emmanuel Macron, en est carrément sonné. De mémoire d’hommes, il n’y a pas eu de manifestations de ce genre depuis Mai 68. Et pour cause, ce qui a démarré comme une petite manifestation anti-taxe est en train de prendre des proportions considérables.
Symboles saccagés, magasin pillés, mais pas d’état d’urgence
La seule différence entre le printemps dit arabes et les violentes manifestations en France restent les conditions dans lesquelles elles ont lieu, et les armes auxquelles ont accès les manifestants. En France, point de kalachnikov, point de coups de feu tirés. Mais la même détermination, la même violence et le même ras-le-bol. Des symboles comme l’arc de triomphe ont été saccagés, des magasins de luxe, pillés. Autre différence, pour le moment le président français Emmanuel Macron n’a pas encore décrété l’état d’urgence, démocratie oblige. La seule question qui peut venir à l’esprit pour boucler la boucle : qu’adviendrait-il si certains des manifestants les plus violents avaient été armés?
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