Dans une interview accordée à Jeune Afrique, le directeur général des ivoiriens de l’étranger Issiaka Konaté a évoqué les circonstances dans lesquelles Falikou Koulibaly, le ressortissant ivoirien a été tué en Tunisie et les diligences faites par la Côte d’Ivoire et la Tunisie pour que les auteurs du forfait soient punis. Il a aussi lancé un appel au calme aux ivoiriens vivant en Tunisie. Le directeur général des ivoiriens de l’étranger Issiaka Konaté a expliqué à Jeune Afrique comment le président de l’Association des Ivoiriens en Tunisie a trouvé la mort la veille de la noël. « Les informations dont nous disposons font état d’un jeune Ivoirien, Falikou Koulibaly qui a été abordé dans la rue par des individus qui lui réclamaient ses biens personnels. N’ayant pas obtempéré et continuant son chemin, il a été poignardé dans le dos par ces individus qui ont pris la fuite » détaille Issiaka Konaté. Malgré l’intervention des services d’urgence qui l’ont conduit à l’hôpital Mongi Slim, il a succombé à ses blessures le lundi 24 décembre , aux environs de 1h du matin GMT poursuit le Dg des ivoiriens de l’étranger.
Aujourd’hui, l’ambassadeur de Tunisie en Côte d’Ivoire, a été convoqué par les autorités ivoiriennes à Abidjan. Selon M Konaté le gouvernement du président Ouattara fait confiance aux autorités tunisiennes pour mener à bien les enquêtes afin que les coupables soient punis. D’ailleurs, la police tunisienne a déjà interpellé 6 personnes et obtenu un aveu de l’une d’entre elles. Sans clairement dire que le jeune Koulibaly a succombé à une attaque raciste , le directeur général des ivoiriens de l’étranger fait remarquer que la victime a été poignardée dans un « quartier où les attaques racistes contre les subsahariens sont récurrentes ».
La dépouille de Koulibaly devrait arriver ce jour à Abidjan
L’invité de Jeune Afrique assure que la Côte d’Ivoire continuera par déployer sa stratégie de protection de ses ressortissants et faciliter le retour de ceux qui le souhaitent. La dépouille de Falikou Koulibaly devrait arriver ce mercredi à Abidjan. En Tunisie la tension est montée d’un cran dans les rangs des subsahariens après ce meurtre. M Konaté dit avoir connaissance de ces manifestations de subsahariens mais il les invite au calme. « Je voudrais en appeler au calme » a-t-il laissé entendre.
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