L’organisation terroriste Boko Haram a, à nouveau attaqué Baga, une ville de pêcheurs. Selon un bilan provisoire, les combattants de cette organisation terroriste auraient réussi à tuer un officier de l’armé et emporté des munitions, des véhicules et des armes de l’armée nigériane.
A quelques semaines de l’élection présidentielle qui se déroule le 16 février 2019 en même temps que les élections de son parlement, le Nigéria a encore essuyé les attaques du groupe terroriste Boko Haram. Le poste de la force multinationale interarmées (MNJTF) et la base navale de la ville de Baga étaient les cibles de ses combattants du mouvement insurrectionnel et terroriste d’idéologie salafiste djihadiste, originaire du nord-est du pays et ayant pour objectif d’instaurer un califat et d’appliquer la charia. A bord de plusieurs véhicules, ces terroristes ont attaqué Baga cette ville de pêcheurs qui est située quelques kilomètres de la frontière du pays avec le Tchad. Ils auraient tenu en respect l’armée nigériane, la dépouillant de ses munitions, de ses véhicules et de bon nombre d’armes comme « les lance-roquettes ».
Décès d’un officier nigérian
Le premier bilan fait par l’armée du Nigéria après cette attaque fait état d’un décès dans ses rangs. Pour Sani Usman, porte-parole de l’armée nigériane, les troupes et leurs homologues de la marine nigériane ont mené un combat très déterminé. « La composante de l’armée de l’air nigériane a également été mobilisée et s’attaque aux terroristes en fuite » a-t-il indiqué. Cette nouvelle attaque vient relancer les activités de cette organisation terroriste qui sème la terreur dans ce pays de l’Afrique depuis des années. Elle avait déjà été à la base de plusieurs massacres dans cette région du pays. 27 000 personnes auraient été tuées et plus de deux millions de personnes ont été obligée à fuir leur domicile. Cette ville est donc habituée à recevoir la visite des combattants Boko Haram. L’objectif de ce groupe est de créer un état séparatiste.
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