Un ‘’gilet jaunes ‘’ a lançé sur les réseaux sociaux, un appel à prendre d’assaut le siège de la présidence de la République française et la résidence officielle du président de la République ce samedi .« C’est une attaque gravissime contre la République » répond Marlène Sciappa, quand sur une chaîne télévisée, un journaliste demandait à la secrétaire d’État auprès du Premier ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes ; son sentiment quant à l’appel lancé par Eric Drouet, un camionneur ‘’gilet jaune’’.
Et la ministre de poursuivre, « Quand on met le feu à une préfecture, c’est la République qu’on attaque, quand on va taguer l’Arc de Triomphe, souiller la tombe du soldat inconnu, c’est la République qu’on attaque. Quand un porte-parole des gilets jaunes dans une matinale de radio dit qu’il propose de virer le premier ministre pour mettre à la place un pouvoir militaire, c’est la République qu’on attaque »
Un investissement façon prise de la Bastille
Cette journée, du 14 juillet 1789, durant laquelle la Bastille est prise d’assaut par les ‘’sans culottes’’, est, dans la tradition historienne française, considérée comme la première intervention d’ampleur du peuple parisien dans le cours de la Révolution et dans la vie politique française. La bastille, forteresse Royale était alors le symbole du régime monarchique qu’il fallait descendre. A L’instar des ‘’sans culottes’’, les ‘’gilets jaunes’’ veulent « aller là-haut » à l’assaut de ce que les protestataires considèrent selon Drouet comme le « symbole de ce gouvernement ».
Ce samedi donc dit Drouet, interrogé par la presse française au sujet de son post, « c’est l’Elysée » ; « l’aboutissement final ». Le chauffeur inviterait les manifestants à marcher, dans une sorte d’apothéose, sur l’Élysée. Non pas pour une énième manifestation à sa grille mais cette fois, déclare t-il « Eh bien, on rentre dedans ».
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