En RDC, les prochaines élections présidentielles sont placées sous le signe de la tension. Les récentes déclarations du ministre du Développement rural tendent à confirmer ce constat.À six jours seulement du premier tour des élections présidentielles au Congo, la tension vient de monter d’un cran. En effet, au cours de divers meetings politiques, les services de sécurité ont dû intervenir face à des opposants un peu trop virulents. Trois personnes sont d’ailleurs décédées à Lubumbashi, Kaleémie et Mbuji-Mayi.
Une menace qui ne passe pas du tout
Une situation qui inquiète forcément à quelques jours du scrutin, mais également à quelques heures du déplacement d’Emmanuel Ramazani Shadary, le candidat du FCC, le Front Commun pour le Congo, du côté d’Uvira, à la frontière burundaise. Un déplacement qui s’annonce sous tension puisque selon certaines informations, des militants pro-Fayulu et Tshisekedi seraient du déplacement.
Face à cette « menace », le ministre du Développement rural, Justin Bitakwira a mis en garde. Selon lui, les soutiens des autres candidats, si jamais ils étaient amenés à se rendre au meeting de Shadary, devraient dans un premier temps dire au revoir à toute leur famille, car ces derniers seraient, de fait, emprisonnés du côté d’Angenga, « dites au revoir parce que ce jour-là, vous ne reviendrez pas ». Des menaces qui ont provoqué un véritable tollé et qui prouvent que ces élections sont placées sous le signe de la tension.
