« Je ne vois pas de quoi vous parlez » répliquait à la question le président avec un sourire gêné, comme pour dire aux journalistes venus l’interviewer qu’ils avaient le chic pour poser les questions qui mettent en difficultés. Car en effet, le risque est grand que Joseph Kabila ait plus d’un tour dans sa manche, puisque malgré toutes les sanctions à l’encontre de son poulain, Emmanuel Ramazany Shadari reste et demeure le favori de Kabila.
Un favori controversé
L’union européenne, depuis mai 2017 avait induit des actions contre Shadari et un certains nombre de personnalités congolaises, pour des violations graves des droits de l’homme à Kinshasa et dans la province du Kasai.
Ces sanctions si elles incluaient une interdiction de pénétrer sur le territoire de l’UE et un gel des avoirs ainsi que l’interdiction de mettre des fonds et ressources économiques à la disposition de ces ‘’persona non grata’’, devaient en toute logique entraîné le rejet de leur candidature aux prochaines élections présidentielles.
Mais le Président nullement inquiété par ces dispositions, rétorquait que « Lors de ces élections si Shadari est élu, il ne sera pas le président de l’Union européenne, mais le président des Congolais » et pourquoi s’en faire à vouloir une approbation de l’UE, car si « des observateurs de la Francophonie, de la SADEC et d’autres organisations africaines » sont présentes cela suffirait amplement puisque, « La présence des observateurs de l’Union européenne n’est… » De tout façon, « …pas un gage de bonnes élections »
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