La gouvernance du président Donald Trump ne cessera jamais d’étonner. Il continue de surprendre certains de ses collaborateurs par les décisions unilatérales qu’il prend. La dernière décision qu’il a prise malgré l’avis défavorable des conseillers est le retrait des troupes américaines en Syrie. Certains observateurs se moquent du Président Américain à tort ou à raison, lui disant qu’il gouverne son pays sur les réseaux sociaux. Donald Trump vient en effet, ajouter de l’eau au moulin de ces derniers, car l’un des canaux qu’il a choisi pour rendre public sa décision de retirer les troupes américaines de la Syrie est son compte Twitter.
Cette annonce qui n’a pas l’approbation de tous ses collaborateurs a été faite via vidéo où il indiquait le ciel pour désigner les soldats américains qui combattaient en Syrie. « Nous les avons battus et nous les avons mal battus. Nous avons repris les terres et le moment est venu pour nos troupes de rentrer à la maison » a annoncé l’ancien animateur télé devenu président. « Je suis très attristé lorsque je dois écrire des lettres ou appeler des parents, des épouses ou des maris » des soldats qui ont été tués en combattant pour notre pays » a-t-il justifié dans sa déclaration. « Alors nos garçons, nos jeunes femmes, nos hommes, ils reviennent tous et ils reviennent maintenant. Nous avons gagné et c’est ce que nous voulons » indique-t-il dans cette décision qui à tout point de vue aura de graves répercussions sur les Etats-Unis.
Selon certaines sources, les conseillers auraient averti le président Américain du risque selon lequel, le retrait des troupes américaines permettrait une plus grande assise des pays comme la Russie et l’Iran. « Il est difficile d’imaginer qu’un président se réveille et prenne ce genre de décision avec cette petite communication, avec cette petite préparation » a déploré à la presse Bob Corker, président du Sénat chargé des Relations extérieures. Aussi bizarre que cette décision puisse paraître il est certain que les troupes reviennent aux Etats-Unis même si la Maison Blanche n’a pas pris toute les dispositions nécessaires pour que ce retour se fasse dans les règles de l’art.