Retrait en Syrie : volte-face de Trump après une discussion avec un sénateur ?

Le sénateur américain Lindsey Graham aurait obtenu de Donald Trump, l’assurance que le retrait des troupes engagées en Syrie allait se faire en douceur. L’idée étant de s’assurer de la défaite de l’islamisme radicale avant de plier bagages. Et si le sénateur Lindsey Graham avait réussi là où bon nombre d’autres ont échoué ? En effet, selon ce dernier, le président Trump lui aurait assuré à la suite d’une discussion engagée, réfléchir à l’idée de ralentir le retrait des troupes américaines engagées en Syrie. La raison ? L‘État Islamique doit, tout d’abord, être vaincu.

Trump souhaite, avant toute chose, vaincre Daesh

Ainsi, c’est à la suite d’un entretien à la Maison Blanche que les deux hommes seraient tombés d’accord. Interrogé par la presse au sortir de sa réunion, le sénateur Graham l’assure, le président souhaite par-dessus tout que l’État Islamique soit vaincu. Résultat, il a été évoqué l’idée de ralentir le retrait des troupes américaines dans le but de terminer le travail, et ce, « d’une manière intelligente ». Un revirement de situation qui fait suite aux nombreuses critiques ayant touché le président. En effet, ce dernier a été attaqué de toutes parts, notamment par ses alliés Français et Anglais qui l’ont accusé de les avoir « laissé tomber » en prenant cette décision. En outre, son ministre de la Défense, Jim Mattis, a quant à lui pris la décision de quitter son poste en estimant que les États-Unis ne pouvaient pas penser à quitter la Syrie sans qu’il n’y ait de répercussions sur l’ordre établi.

Publicité

Les Kurdes, premières victimes du départ américain

En effet, le départ annoncé des 2,000 militaires américains engagés en Syrie ouvrirait de fait une boîte de Pandore. Les raisons ? Israël se retrouverait dès lors face à son ennemi Iranien et les Américains, qui servaient alors de « bouclier » ne seraient plus là pour empêcher quelconques offensives, l’État hébreu faisant tout afin d’éviter que l’influence iranienne ne grandisse davantage. De plus, les forces de la milice kurde YPG seraient obligées d’abandonner la coalition anti-Daesh afin de répondre aux offensives turques qui, de par leur relation avec le PKK (Parti des travailleurs Kurdes) sont considérés comme « terroristes ».

Une menace prise au sérieux par le sénateur Graham qui a assuré que les Kurdes se feraient « massacrer » si jamais ces derniers se retrouvaient à devoir lutter contre l’armée turque. Visiblement, au fait du problème, Trump envisagerait de parler à la Turquie afin qu’une zone tampon, soit créée, garantissant de fait la sécurité des Kurdes. « La dernière chose que nous voulons, c’est une guerre entre la Turquie et les Kurdes, qui enlèverait la pression sur l’EI » a d’ailleurs confirmé l’élu Républicain.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité