Hospitalisé du côté de Riyad pour un accident vasculaire cérébral, Ali Bongo est, aujourd’hui, du côté de Marrakech afin d’entamer une période de convalescence. Une situation qui irrite l’opposition qui a récemment demandé à ce qu’une commission soit mise en place, commission visant à définir les capacités réelles à gouverner ou non du président Bongo.
Ali Bongo, son directeur de cabinet rassure
Cependant, le récent entretien accordé par Brice Laccruche Alihanga, son directeur de cabinet, au quotidien français les Echos, tend à calmer le jeu. D’ailleurs, selon certains, le timing de cet entretien est tout sauf anodin, celui-ci semblant même indiquer qu’Ali Bongo, ce serait totalement remis de son accident. Un constat que semble partager son directeur de cabinet qui, à la question de savoir ce qui se passerait en cas d’incapacité temporaire (ou définitive) à gouverner, a répondu sans détour que son président allait très bien.
Le pays a toujours continué de tourner, malgré l’absence de Bongo
Regrettant que ce dernier ait eu à traverser une épreuve difficile, Alihanga a toutefois tenu à être très clair, assurant que malgré l’absence des terres gabonaises d’Ali Bongo, ce dernier présidait toujours le pays, le tout, en collaboration totale avec les institutions gabonaises qui elles aussi, n’ont jamais cessé de fonctionner. Confirmant que le président était au travail, ce dernier a tenu à saluer les ministres qui ont continué à œuvrer en son absence, ajoutant que tout le travail entrepris se faisait dans le strict respect de la Constitution.
Cependant, si aucune information ne parvient dans les prochaines semaines, le mécontentement pourrait se faire de plus en plus entendre. En effet, si l’opposition est en attente d’une réponse concernant sa demande de mise en place d’une commission neutre de santé, la pression politique s’accentuera alors et sera de plus en plus difficile à gérer pour le gouvernement si Ali Bongo était amené à ne donner aucun signe de vie courant janvier 2019.
