Depuis Novembre 2018, le magnat de l’automobile Carlos Ghosn est en détention du côté du Japon, où il est accusé de malversations financières.
Plus les jours passent, plus les chances pour Carlos Ghosn de recouvrer la liberté s’amenuisent. Il faut dire que la justice japonaise ne fait pas dans la dentelle et ne laisse aucun répit à l’ancien tout-puissant patron du groupe Renault Nissan. Depuis le début, Ghosn affirme qu’il est innocent et réfute toutes les accusations dont il fait l’objet.
Ses avocats ont tenté d’obtenir des demandes de libération sous caution, mais elles ont toutes été rejetées par la justice nippone. Certaines voix se sont aussi élevées pour dénoncer les conditions dans lesquelles Carlos Ghosn était détenu. Alors qu’il est en visite en Egypte, le président français Emmanuel Macron a indiqué qu’il a eu à s’entretenir avec le Premier ministre japonais Shinzo Abe, sur les conditions d’incarcération de Ghosn.
Macron s’inquiète des conditions de détention de Ghosn
Macron déclarera qu’il a eu à dire à Abe, que la détention du PDG de Nissan était longue et que ces conditions d’incarcération étaient particulièrement dures. » Je me suis simplement préoccupé que le sort d’un compatriote français respecte le minimum de décence qu’on est en droit d’attendre. » indiquera le chef d’Etat français.
Face au propos de Macron, le porte-parole du gouvernement japonais a tenu à clarifier certains points. Yoshihide Suga a mis en avant l’efficacité du système judiciaire de son pays et sa totale impartialité. » Les enquêtes sont menées par des unités pleinement indépendantes, selon des procédures appropriées basées sur des décisions de nature uniquement judiciaire. »
Laisser un commentaire