Critiques des américains et de l’UE : Buhari rejette toute ingérence

À quelques semaines de la tenue des élections présidentielles au Nigéria, la tension est en train de monter au sein de la société et du paysage politique nigérian. Inquiet de possibles dérives, plusieurs chancelleries occidentales ont interpellé les autorités nigérianes.

Candidat à sa propre réélection, le président Muhammadu Buhari devra batailler dur pour convaincre son peuple de lui accorder un nouveau mandat. Face à ses difficultés à endiguer la menace terroriste Boko Haram, Buhari est critiqué de toutes parts.

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En plus de la pègre islamique, Buhari doit aussi faire face à une affaire qui défraie actuellement la chronique au Nigéria. En effet, il y a quelques jours, Buhari a congédié le président de la cour suprême, Walter Onnoghen.

La posture offensive de Buhari

Alors que les élections présidentielles approchent à grands pas, cette décision du président nigérian a provoqué des gorges chaudes sur le plan national et international. C’est ainsi que l’UE, la Grande-Bretagne et les USA ont exprimé leurs inquiétudes suite à la suspension de Walter Onnoghen.

Ces capitales occidentales appellent le pouvoir nigérian à respecter le droit afin de garantir un scrutin présidentiel transparent et crédible. Dans la foulée de ces remarques de la communauté internationale, Abuja a réagi en indiquant que le Nigeria est un pays souverain et de dénoncer toute tentative d’ingérence. Les autorités du pays ont annoncé que les forces de l’ordre sont prêtes à intervenir pour empêcher toutes perturbations de l’élection présidentielle.

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