Voici plusieurs semaines que le gouvernement français a affaire aux gilets jaunes. Le mouvement né de la volonté de Macron d’imposer une taxe sur les carburants semble échapper à tout contrôle depuis quelque temps. Et le fait que les gilets jaunes n’aient pas de leaders qui coordonnent leur mouvement rend la tâche difficile aux autorités françaises.
« Je crois qu’on a compris, pas un mot sur les gilets jaunes, pas de volonté de remettre l’ISF, un débat que l’on sait déjà biaisé. Il en a rien à foutre en fait (…)Pas un mot sur Benalla, sur la fraude fiscale des grosses entreprises, sur les gens qui crèvent la dalle, pas un mot sur le RIC, pas un mot sur le recul des privilèges. Tout ce qu’il nous dit, c’est qu’il essaie de faire une leçon de morale comme si c’était des enfants et que c’est papa qui parlait » a par exemple déclaré Maxime Nicolle l’un des leaders du mouvement. Une défiance à l’égard du président français qui, le gouvernement l’espère, s’estompera avec le grand débat national.
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