France : l’ambassade du Cameroun saccagée par des manifestants

La tension politique en cours au Cameroun semble s’être exportée jusque dans l’Hexagone. Ce vendredi, l’ambassade du Cameroun en France aurait été investie d’une centaine de manifestants qui visiblement partisans de l’opposant Maurice Kamto, prenaient à partie les photos du chef de l’état.

Le président Paul Biya, âgé de 85 ans, se confirmait pour un septième mandat en octobre dernier.  Des élections cependant très contestées par l’opposition, notamment par le principal opposant, arrivé deuxième, Maurice Kamto. Ce dernier aurait accusé le Président sortant Paul Biya d’avoir fort de ses 36 ans d’exercice, usé de moult stratagèmes afin de truquer les résultats en sa faveur. Depuis, son parti, le mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), organiserait selon la presse camerounaise de nombreuses marches de protestations ‘’pacifiques’’ afin, soutiendraient-ils d’exacerber  la tension sociale et maintenir la pression sur le gouvernement de Biya.

Des manifestations réprimées

Cependant selon l’administration Biya, ces marches et autres manifestations de l’opposition n’auraient reçu aucunes autorisations officielles. Ce samedi, Le ministre de la Communication, René Emmanuel Sadi, aurait annoncé de multiples arrestations au cours de manifstations dans les villes de Yaoundé, Bafoussam et Mbouda ; tandis que dans la métropole de Douala, les forces de sécurité étaient en état d’alerte maximale. Des arrestations qui ont un relent de légèreté quand on sait que le gouvernement de Paul Biya peine à résorber la virulente dissidence dans la zone anglophone du pays, avec la proclamation de l’État sécessionniste ‘’d’Ambazonie’’.

Manifestations au Cameroun et ailleurs…

Alors que Samedi, c’était l’ambassade du Cameroun en France, qui était assiégée par des manifestants mécontents, à majorité camerounais, qui saccageant et vandalisant les représentations imagées du président Biya, qui  prenant à partie une journaliste de la télévision publique présente à ce moment. C’était dimanche dans la nuit, selon la presse internationale rapportant des sources policières, l’Ambassade du Cameroun à Berlin, qui était elle également investie par une « dizaine de personnes » avec « des revendications politiques ».