Gilets jaunes : en colère contre Griveaux, ils changent de stratégie

Les responsables des « Gilets jaunes » indiquent qu’ils ne comptent pas déclarer la prochaine manifestation du mouvement. Cette mesure a été prise en réponse aux propos de Benjamin Griveaux à l’encontre de deux « Gilets Jaunes »

Les propos du premier ministre Français Edouard Philipe dans le 20 heure de TF1 le lundi 7 janvier dernier pourraient bien être violés par les organisateurs des prochains rassemblements des « Gilets jaunes ». L’actuel locataire du Matignon affirmait : « Vous êtes organisateur d’une manifestation : vous devez la déclarer. Il faut préserver la liberté de manifester en France et il faut sanctionner ceux qui ne respectent pas cette obligation simple ».

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Mais les « Gilets jaunes » ont fait savoir à travers un communiqué qu’ils ont transmis au « HuffPost » un site d’actualité français, qu’ils n’envisagent pas déclarer les prochaines manifestations du mouvement de protestation. La raison de cette décision des responsables de ce mouvement est d’une part la déclaration faite dans la presse française par le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux et d’autre part la horde de Forces de sécurités déployée dans la ville pour recadrer les manifestations.

Propos très mal accueillis par les « Gilets jaunes »

En effet, l’officiel Français avait qualifié lors de son intervention sur le média « Europe 1 », deux figures de proue de ce mouvement de « factieux » et de « séditieux ». Ces adjectifs faisaient référence à Maxime Nicolle et Éric Drouet qu’il assimile dans sa déclaration à des « proches de l’extrême droite ».  Dans le communiqué qui informe sur cette nouvelle mesure des « Gilets jaunes », les responsables se sont posés la question de savoir si « Manifester à Paris avec une autorisation de la Préfecture de police de Paris ferait d’eux des factieux et des séditieux ». Ils dénoncent également le « comité d’accueil constitué de centaines de fonctionnaires des forces de l’ordre ». Pour eux, tout ceci n’aurait d’autre but que de casser le mouvement.

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