Cette semaine Guillaume Soro, le président de l’Assemblée nationale ivoirienne s’est rendu dans son village natal où il a échangé avec les populations.A Lafopko, Guillaume Soro se sentait comme un poisson dans l’eau. Il a échangé avec passion avec la population et il n’a occulté aucun sujet. Il s’est longuement attardé sur la situation politique actuelle en Côte d’Ivoire qui est assez tendu à l’orée des élections présidentielles. Au sein de la classe politique ivoirienne, Soro est considéré comme un électron libre. Le pouvoir en place lui reproche des accointances avec certaines personnalités politiques.
« Je peux aller voir qui je veux en Côte d’Ivoire »
Sa relative proximité avec le président du PDCI-RDA Henri Konan Bédié ne plaît pas beaucoup au régime en place si on s’en tient à ce qu’il a laissé entendre au cours de son intervention. Guillaume Soro s’est aussi insurgé contre les pressions qu’il dit subir par le pouvoir actuel. En effet, le président du parlement ivoirien a dénoncé la traque contre lui et ses proches font l’objet. » En 2018, quand tu me salues et qu’on dit que tu as salué Guillaume Soro, si quelqu’un a pris photo, on te renvoi de ton travail. Tous les collaborateurs ont été renvoyés. » Soro a notamment évoqué le cas Soultosoul.
Concernant sa proximité avec Henri Konan Bédié, Guillaume Soro a tenu à mettre les choses au clair et il n’y est pas allé par quatre chemins. Il a indiqué qu’il n’est la propriété de personne et qu’il est libre de fréquenter qui il veut. » J’entends les gens dire Guillaume veut prendre le pouvoir pour aller le donner à Bédié. Je vais aller saluer Bédié matin, midi soir si je veux. Je ne suis pas la propriété de quelqu’un. Je peux aller voir qui je veux en Côte d’Ivoire. » dira en substance le chef de l’hémicycle
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