Justice « à deux vitesses » au Sénégal : Une fausse accusation partisane

Plus que par le passé il y a des tirs groupés sur les magistrats, accusés par des opposants de rouler pour le compte du pouvoir. Ce que démentent les faits.

« Une justice à deux vitesses » : l’accusation avait valu à l’ancien député et maire de Sacré-cœur Mermoz, Barthélémy Diaz, d’être arrêté, jugé et condamné suite au verdict prononcé à l’encontre de son mentor Khalifa Sall, emprisonné pour détournements de deniers publics. Un précédent puisque avant celui-ci qui fut maire de Dakar, l’ex ministre d’Etat et fils de l’ancien Président Wade, Karim Meïssa, a été jugé et condamné pour enrichissement illicite ; autant que l’ancien Directeur des Domaines Tahibou Ndiaye et bien d’autres, ceci sans tapage médiatique.

D’où la question de savoir si en défendant les intérêts du Sénégal et des Sénégalais la justice est partisane ?

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La réponse est évidente : elle ne fait que prononcer le droit. Ce qui gêne des opposants prêts, jusque-là, à faire feu de tout bois pour se faire entendre et exister.

Les magistrats lisent le droit

N’empêche les populations ne sont pas naïves et les magistrats continueront à lire et dire le droit, à affirmer l’indépendance de la justice. En somme ceux qui prétendent que la justice fonctionne à deux vitesses sont ceux-là dont ses verdicts n’arrangent pas les intérêts partisans.  

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