C’est aujourd’hui, mardi 15 janvier, que Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé vont connaître la décision de de la CPI concernant leur sort.C’est aujourd’hui mardi 15 janvier que Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé vont recevoir le verdict de la Cour pénale internationale concernant leur procès pour crimes contre l’humanité, survenus dans le cadre des violences poste-électorales commises entre décembre 2010 et avril 2011. Débuté le 28 janvier 2016, cette journée marque donc l’épilogue d’une saga judiciaire longue de deux années.
Selon Eric MacDonald, substitut du procureur, les deux accusés font d’ailleurs partie d’une véritable petite organisation, au cercle restreint, ayant mis en place un plan visant à leur garantir le contrôle du pays et le pouvoir politique. Pour se faire, ces derniers n’ont d’ailleurs reculé devant rien, ni même la violence contre les populations civiles. Au mois d’octobre dernier, ce même Eric MacDonald pointait directement du doigt les forces loyales qui l’auraient écouté en vue de commettre ces crimes.« Il leur a bien dit que personne ne serait poursuivi pour leurs crimes, souligne-t-il. » a-t-il d’ailleurs continué.
Le clan Gbagbo réfute ces accusations
De son côté, la défense elle, plaide l’acquittement pur et simple de son client. En effet, selon le clan Gbagbo, la justice n’a pas réussi à prouver l’existence de ce fameux « plan », se basant simplement sur des rumeurs ». Résultat ? Les faits présentés ne reflètent en rien la réalité et rien ne permet de justifier que Gbagbo soit reconnu coupable. Aujourd’hui, la justice s’apprête d’ailleurs à rendre son verdict. 3 issues sont possibles.
Trois issues possibles pour la défense
La première serait le maintien en détention des accusés ainsi que la poursuite du procès sur toutes les charges présentées ou une partie seulement. Dans ce cas de figure, le procès pourrait de nouveau s’étaler sur plusieurs années. Seconde issue possible, la remise en liberté provisoire des accusés ainsi que la poursuite du procès, là encore sur toutes ou une partie des charges. Dans ce cas de figure, les accusés seraient assignés à rester dans un pays voisin de la CPI. Enfin, la dernière issue serait l’acquittement total et l’abandon des charges.
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