Les USA accusent la Chine d’avoir volé ses technologies pour se développer

Des accusations qui pourraient bien raviver les tensions entre la Chine et les États-Unis. En effet, mardi dernier, le directeur du renseignement américain, Dan Coats, a assuré que la Chine avait tout simplement volé les technologies développées et brevetées par les États-Unis afin de se développer. Une stratégie qui, aujourd’hui, permet à Pékin de contester la suprématie américaine.

Washington accuse Pékin de vol de technologies

Une situation qui tend Washington. Ainsi, face à cette nouvelle forme de menace, les États-Unis ont, semble-t-il, décidé de faire évoluer leur système de défense. Bien évidemment, il existe aujourd’hui encore les menaces dîtes « traditionnelles », tels que la Russie, la Corée du Nord, l’Iran et la Chine, mais une nouvelle forme de pression a désormais fait son apparition. Cette pression, elle est technologique, 2.0. La capacité chinoise à « voler la propriété intellectuelle américaine » est une nouveauté à laquelle les Américains doivent obligatoirement s’adapter.

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Un nouvel ordre mondial

Aujourd’hui, cela se traduit notamment par des partenariats potentiellement dangereux pour Washington. La Chine et la Russie envisagent par exemple de travailler ensemble sur un projet basé sur l’intelligence artificielle. Une véritable « source d’inquiétude » pour un haut responsable américain du renseignement, qui a demandé à conserver l’anonymat. Toujours selon ce dernier, les cartes sont actuellement en train d’être rebattue et un nouvel environnement mondial est en train de se créer. La défiance politique, le recul des idéaux démocratiques, les avancées technologiques, l’avènement des réseaux sociaux et de ce qu’ils propagent jouent aujourd’hui un rôle que personne ne s’attendait à voir.

Résultat, les services fédéraux américains souhaitent jouer la carte de la transparence afin de gagner la confiance ds citoyens et surtout, montrer qu’il est possible de lutter en ne jouant pas sur le partage de fake news ou en se mêlant des affaires d’un pays ennemi. « Avec plus de transparence, nous renforcerons la confiance de l’Amérique dans le fait que la communauté du renseignement cherche la vérité et dit la vérité », a d’ailleurs assuré Dan Coats.

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