L’Italie derrière les gilets jaunes ? Marlène Schiappa s’interroge

Les autorités Françaises ont choisi de se pencher sur l’angle de financement du mouvement de protestation des « Gilets jaunes ». En effet, Marlène Schiappa se demande si l’Italie n’aurait pas été le mécène à voir les récentes prises de positions de certains membres du gouvernement Italien. Des puissances étrangères financeraient-elles les casseurs et les violences urbaines dans Paris ? C’est du moins l’une des interrogations que Marlène Schiappa, secrétaire d’État auprès du Premier ministre a laissé échapper dans la presse française ce 10 janvier.  La collaboratrice de Edouard Philippe qui est chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations n’a pas hésité à jeter ses premiers soupçons sur les autorités Italiennes. Ouvertement et sans aucune précaution diplomatique, certains hauts responsables de ce pays voisin de la France ont apporté leur soutien à ce mouvement des « Gilets jaunes » dont les manifestations ont brillé par des violences. « Je soutiens les citoyens honnêtes qui protestent contre un président gouvernant contre son peuple » avait affirmé le ministre de l’Intérieur, Matteo Salvini, patron de la Ligue (droite anti-immigration). Son collègue du Développement économique, du Travail et des Politiques sociales, et chef du Mouvement 5 Etoiles (M5S) Luigi Di Maio est également aller dans le même sens. « Gilets jaunes, ne faiblissez pas !» avait-il lancé à l’endroit des manifestants. Toute chose qui renforce les interrogations de Marlène Schiappa sur ce mouvement qui brille en effet par ses manifestations très populaires.

 Quid du soutien au   boxeur Christophe Dettinger

La collaboratrice du premier ministre pour vérifier son hypothèse de soutien d’une certaine puissance étrangère aux « gilets jaunes » a émis le souhait de savoir qui a participé à la mobilisation de fonds lancés par ce mouvement pour soutenir la famille de Christophe Dettinger, le boxeur qui a violenté deux gendarmes lors de l’acte 8 des manifestations. « Je ne demande pas un tableur Excel avec les noms des donateurs de la cagnotte de Leetchi, ça ne me concerne en rien. La question que j’ai posée c’est : qui finance les casseurs ? Des puissances étrangères ? La question n’est pas incongrue, eu égard aux positions de responsables italiens. » a-t-elle martelé.

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Une réponse

  1. Avatar de Napoléon1
    Napoléon1

    Que cette jeune ministre cesse de raconter des absurdité. Certes, des individus d’un gouvewrnement étrangers donne leur appréciation sur ce qu’il faut appeler « la crise francaise » de ce temps. de là à doigter tout le Pays voisin comme instigateur de violence contre la France, c’est bête. L’Italie et la France deux Pays murs et expérimentés sont dans une union politico-économique stable et soutenable.
    Au lieu de vouloir attirer l’attention sur un bouc-emissaire, Madame Schiappa, ferait mieux de reconnaitre l’erreur monumentale du gouvernement francais et son premier ministre.
    Ils veulent appliquer les théories économiques dont ils ont été bourrés à l’université aux problèmes de la société de ce temps sans la moindre considération pour les populations qui doivent en subir les effets désagréables. Dans une démocratie encore balbutante l’on peut se permettre chose pareille, mais pas en France, où la démocratie est réelle et où les populations sont les héritières d’une histoire révolutionnaire qui a ouvert les yeux à l’humnanité toute entière.
    Il est urgent maintenant pour le gouvernement francais de reconnaître les limites du „macronisme“ pour épargner à la France toute cette bordelle.

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