Maître Gims et son ancien label ne s’entendent pas sur la nature du contrat qui a lié leur collaboration. Même si la première manche de cette bataille juridique devant le « conseil de prud’hommes » a été remportée par l’artiste, cette mésentente bloque la sortie du troisième album du groupe « Sexion d’Assaut ».La juridiction de premier degré des litiges nés à l’occasion de l’exécution ou de la rupture du contrat de travail entre employeurs et salariés en France, appelée « conseil de prud’hommes », a enregistré une affaire qui oppose Maître Gims et son ancien label Wati B.
Le producteur de Sexion d’Assaut réclame en effet au rappeur Congolais une somme qui s’élève à quelques millions d’euros. Les fonds réclamés par Dawala auraient été détournés par Maître Gims pour financer son train de vie. Selon les précisions apportées par le conseil de l’artiste, les fonds réclamés qui avoisineraient « les 4 millions de préjudice », auraient évolué à « presque 13 millions d’euros » de nos jours.
A l’origine de cette mésentente qui est pendante devant le conseil de prud’hommes, la nature du contrat qui a lié les deux partenaires. Pendant que l’artiste qualifie le document de « contrat de travail », son ancien label Wati B n’est pas de cet avis.
Selon un compte-rendu fait par la presse française au sujet de cette affaire le rappeur Congolais a tout de même remporté la première manche dans ce dossier qui pourrait continuer si le recours de Dawala aboutissait.
Blocage…
Cette bataille juridique entre Maître Gims et celui qui l’a aidé à publier ses deux premiers albums solos, Subliminal (2013) et Mon coeur avait raison (2015) constituerait un énorme blocage pour la sortie du 3ème album du groupe Sexion d’Assaut qui serait prêt depuis bientôt 2 ans.
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