Nigéria : le séparatiste Nnamdi Kanu continue son combat depuis la Grande-Bretagne

Nnamdi Kanu, leader de l’IPOB, mouvement indépendantistes des peuples indigènes du Biafra, se serait selon la presse internationale, mis sous la protection du Royaume Uni. Un message sur tweeter, ce 26 janvier et une déclaration rapportée du ministère britannique des Affaires étrangères, tendraient à corroborer cet état de fait.

« Je suis de retour au Royaume-Uni pour continuer notre excellent travail visant à libérer #Biafra de la pénombre du Nigéria » disait en substance le message de Nnamdi Kanu. Le séparatiste biafrais avait été arrêté en 2015 pour ses velléités sécessionnistes, il voulait faire de la région du Biafra, un pays séparé du Nigéria. Remis en liberté sous caution, il disparaissait du pays après le raid aérien de l’armée nigériane en septembre 2017 sur  la demeure paternelle où il était sensé se trouver ; pour réapparaitre dans des photos le 19 Octobre 2018, priant sur le mur des Lamentations en Israel.

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Nnamdi Kanu, libérateur anglais du Biafra

Selon le ministère anglais des affaires étrangères, la présence en Angleterre du leader Igbo, d’aucun le dise autoproclamé, serait dû au fait que le Royaume Uni aurait ; « aidé un Britannique en Israël ». Une déclaration sans équivoque ; car elle sous-tendrait que l’exil de Kanu en Israël était forcé et que pour l’administration britannique, Nnamdi Kanu, n’était pas ‘’persona on grata’’ et son organisation l’IPOB acceptée même si elle était fichée organisation terroriste par Abuja. Un désavouement, dont l’administration Buhari se serait bien passée.

Seulement Nnamdi Kanu, n’avait eu la liberté sauve selon la presse nigériane que parce que trois personnalités avaient accepté de se porter caution solidaire pour la relaxe du leader séparatiste. Un sénateur en exercice, Eyinnaya Abaribe ; un prêtre juif Ben El-Shalom, et un banquier, Tochukwu Uchendu, à raison de 100 millions nairas soit 244 000 EUR chacun.

En Novembre déjà, la juge Binta Nyako, ordonnait aux garants ; «Vous n’avez que trois options : produire Nnamdi Kanu, produire la caution ou demander du temps pour le ramener au tribunal pour faire face à son procès » et leur imposait un délai de deux mois  pour répondre à leur obligation. Ce délai avait expiré le 14 janvier dernier.

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