L’ancien proche collaborateur de Macron était dans l’après-midi de ce lundi 21 janvier devant les membres de la commission d’enquête du Sénat. Il reconnait que c’était une anomalie que d’utiliser les passeports diplomatiques, dit en assumer entièrement la responsabilité.
L’ancien chargé de mission du président Emmanuel Macron continue de répondre de l’utilisation qu’il a faite de ses passeports diplomatiques. Cette affaire qui continue de défrayer la chronique en France et continue d’être suivie dans le monde entier fait objet d’une attention particulière de la commission d’enquête du Sénat. Dans l’après-midi de ce lundi 21 janvier, Alexandre Benalla a encore planché devant le président et les deux rapporteurs de la commission d’enquête. Même s’il ne semble pas vouloir répondre à toutes les préoccupations des membres de la commission, il reconnait cependant que « Ce n’était pas normal d’utiliser ces passeports ». Il dit en assumer entièrement la responsabilité de l’usage de ce document pour ses déplacements notamment pour se rendre en Afrique où il a rencontré le président tchadien Idriss Déby.
Notons que les ennuis de l’ex proche collaborateur d’Emmanuel Macron ont commencé quand les médias Français ont révélé les nouvelles occupations de ce dernier. Son contrat de travail avec l’Elysée avait été rompu quand il a usé de violence le 1er mai 2018 lors d’une interpellation. Cette situation lui avait déjà valu une première audition en septembre dernier.
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