Le président auto-proclamé du Venezuela obtient un nouveau soutien. Le colonel José Luis Silva quitte Nicolas Maduro et invite ses frères d’armes à faire comme lui.
Serait-ce le début de la fin du règne de Nicolas Maduro ? Difficile de répondre par l’affirmatif. Mais ce qui est plus que certain est que son challenger gagne du terrain et enregistre d’autre soutiens. En plus des puissances internationales et les pays limitrophes qui apportent un soutien franc au président auto-proclamé du Venezuela, une personnalité et pas des moindres a quitté le navire « Nicolas Maduro ». Il s’agit en effet du colonel José Luis Silva. Il était jusqu’à l’annonce de sa démission, l’attaché militaire en service à Washington. Il n’a pas manqué de lancer un appel à l’endroit de ses frères d’armes à tourner dos au successeur de Hugo Chavez. « Aujourd’hui, j’appelle le peuple vénézuélien, et surtout mes frères militaires, à soutenir le président Juan Guaido comme seul président légitime » fait savoir ce haut gradé de l’armée vénézuélienne.
Une rébellion étouffée au sein de l’armée
Les militaires et les forces de sécurité sont jusque-là, les seules entités qui soient restées fidèle à Maduro malgré la dissidence enregistrée il y a quelques jours au sein de la grande muette de ce pays. Un nombre indéterminé avait pris sur eux l’initiative de se rebeller contre le gouvernement de Maduro pour exiger le gouvernement de transition. Dans la vidéo qu’ils avaient fait circuler sur les réseaux sociaux, ces hommes en uniforme demandaient l’appui de la population pour renverser le président. « Nous sommes des soldats professionnels de la Garde nationale opposés à ce régime que nous désavouons complètement, nous avons besoin de votre soutien, descendez dans la rue » avait affirmé l’un d’entre eux dans cette vidéo avant que tout le groupe ne soit mis aux arrêts.
Rappelons que cette crise qui secoue le Venezuela oppose le président Nicolas Maduro et le président auto-proclamé Juan Guaido. Si les soutiens du tout nouveau veulent amener Nicolas Maduro à organiser de nouvelles élections, ce dernier rejette toute possibilité de retourner aux élections.
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