Dès les premières heures de l’autoproclamation de Juan Guaido, l’administration du président américain Donald Trump était la première en occident à lui accorder du crédit et à le reconnaître comme président du Venezuela. Une reconnaissance qui a provoqué la colère de Nicolas Maduro et de ses alliés notamment la Chine, la Russie, la Syrie et la Turquie. Depuis tous ces pays lui ont apporté leur soutien. Mais à l’ONU, les USA ont convoqué une réunion sur le Venezuela pour faire pression sur le régime chaviste de Maduro.
La décision américaine pour pousser le processus plus loin
Comme pour entériner sa volonté de voir Guaido au pouvoir, l’administration Trump a pris une nouvelle décision : nommer un émissaire spécial qui sera chargé de «rétablir la démocratie» au Venezuela. Cet émissaire a pour nom Elliot Abrams : « Elliott aura la responsabilité de tout ce qui est lié à nos efforts pour rétablir la démocratie au Venezuela » a insisté le secrétaire d’état américain Mike Pompeo.
Depuis que l’opposant Guaido s’est autoproclamé président, les choses sont allées vite au Venezuela. Les oppositions de la communauté internationale se sont révélées au grand jour avec trois grands blocs : Celui des USA et de certains pays d’Amérique latine qui ne veulent plus de Maduro, celle des européens qui se montrent réservés mais appellent à de nouvelles élections et celle de la Russie, de la Chine, de la Turquie et de la Syrie qui soutiennent le régime Maduro.
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