Le climat sociopolitique devient de plus en plus tendu au Venezuela. Maduro, acculé de toute part refuse de quitter son fauteuil présidentiel. Ce mercredi, l’opposition politique vénézuélienne conduite par le président autoproclamé Juan Guaido a prévu une grande marche pour exiger la démission de Nicolas Maduro.
La manifestation vise aussi à inciter l’armée à se ranger du côté du peuple. Il faut dire que Maduro est plus que jamais isolé, son pouvoir vacille dangereusement et les pressions ne font que s’accentuer. Les États-Unis, pour resserrer le goulot d’étranglement autour du dirigeant vénézuélien, ont décidé d’imposer de lourdes sanctions à la compagnie nationale pétrolière du Venezuela.
L’Union Européenne s’était aussi montrée hostile envers l’homme fort de Caracas. En effet, l’UE avait donné un ultimatum à Maduro afin d’organiser dans les plus brefs délais une élection présidentielle.
Maduro prêt à dialoguer
Cependant, les différentes menaces de la communauté internationale n’ont pas l’air d’ effrayer le président vénézuélien. Lors d’une conférence de presse, il a rejeté avec virulence toute possibilité d’organisation d’une nouvelle élection présidentielle. « L’élection présidentielle a eu lieu il y a moins d’un an, il y a dix mois. Elle a eu lieu selon toutes les règles constitutionnelles et légales, et si les impérialistes veulent de nouvelles élections, qu’ils attendent 2025. » Par ses propos, Maduro montre qu’il n’est pas prêt à lâcher le pouvoir.
Cependant, il se dit prêt à organiser des élections législatives anticipées, afin d’ouvrir la voie à un dialogue inclusif avec l’opposition. « Je suis prêt à m’asseoir à la table des négociations avec l’opposition pour parler pour le bien du Venezuela, pour la paix et son avenir. »
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