Le président vénézuélien Nicolás Maduro Moros dénonce l’ingérence de gouvernements étrangers dans les affaires de son pays, et exige le respect de la souveraineté et de la constitution du Venezuela. Il s’est exprimé dans la soirée du vendredi 25 janvier 2019 à la faveur d’une conférence de presse retransmise par vidéo dans toutes les ambassades de la République bolivarienne du Venezuela dont celle du Bénin à Cotonou, avec juridiction sur la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Niger et le Togo.
Le seul point de sa sortie médiatique a été la situation politique dans son pays depuis quelques jours avec l’annonce de Juan Guaidó jeudi 23 janvier dernier qui s’est auto-proclamé Président. C’est un acte que le président Nicolás Maduro Moros juge inconstitutionnel et sans fondement. Il indique que pour prêter serment ou prendre n’importe quelle fonction au Venezuela, il y a un protocole défini par les lois de la République. Cela n’a jamais été au bon vouloir de quelqu’un. En la matière, il soutient que la Constitution est sa « protection ».
La main étrangère
Cette situation au Venezuela est un coup d’Etat depuis les Etats-Unis d’Amérique et d’autres pays qui soutiennent le président autoproclamé, selon les propos de Nicolás Maduro Moros. C’est un appui qu’il qualifie d’ingérence d’Etats étrangers dans les affaires de son pays. « Le peuple, les fonctionnaires vénézuéliens ne vont pas permettre un coup d’Etat depuis les Etats-Unis», affirme-t-il. « Nos affaires sont nos affaires, …., sans interventions étrangères » ajoute-t-il. Il dit être toujours ouvert au dialogue avec son peuple.
« Le Venezuela victime de sa richesse »
Nicolás Maduro Moros a été réélu président du Venezuela en mai 2018. « C’est par la grande majorité des électeurs, soit plus de 67% » défendent les fonctionnaires de l’ambassade du pays au Bénin. Mais une élection que ne reconnaît pas une partie du peuple qui l’a boycottée en son temps. « Une élection, c’est ceux qui participent au vote qui décident. Nous sommes indépendants. Nous réclamons le respect de la décision du peuple avec les suffrages », affirment ces fonctionnaires.
Pour eux, au-delà du climat entre l’Assemblée nationale et le président Nicolás Maduro Moros, le Venezuela est victime de ses ressources naturelles qu’il a décidées de nationaliser et de gérer sans aucune intervention étrangère. A leurs dires, c’est la quête de ces ressources qui justifierait la position des Etats-Unis et d’autres pays contre Nicolás Maduro Moros.
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