Affaire Benalla : quand Marine Le Pen entre dans la danse

La présidente du Front National s’est prononcée sur l’affaire « Benalla » qui défraie la chronique. Elle a saisi l’occasion qui lui a été offerte par le média « France-Inter » pour dire ce qu’elle sait du coup de fil qu’il y a eu entre son garde du corps et Alexandre Benalla. Même si elle déclare n’avoir pas connaissance de la substance des échanges entre les deux hommes, elle estime cependant qu’ils étaient appelés à se rencontrer à cause de leurs rôles. Pour elle, « quand vous êtes le garde du corps d’un responsable politique de haut rang vous êtes amené à avoir des contacts avec le responsable de la sécurité du président de la République ».

Dans un ton ironique, elle affirme qu’elle savait que d’une manière ou d’une autre, elle aurait une petite responsabilité dans cette affaire qui a accablée ce proche collaborateur du chef de la république française. « Mais ça m’aurait étonné que je ne sois pas un petit peu responsable quelque part dans cette affaire par un biais ou par un autre » déclare-t-elle.

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« Il n’était pas un porteur de bagage… »

Marion Anne Perrine Le Pen a confié aux médias avoir toujours su qu’Alexandre Benalla jouait au sein du gouvernement un rôle plus important que ce qu’il laissait croire. « J’avais la conviction dès le départ qu’il était bien le responsable de la sécurité d’Emmanuel Macron » martèle la fille de l’ancien président. Pour elle, il n’était pas un porteur de bagage ou un type qui réservait les billets d’avion.

Rappelons que Alexandre Benalla était un proche collaborateur de Macron. Ses ennuis ont commencé en juillet 2018 avec les accusations de violences contre un couple de personnes. Il était aux côtés de policiers lors des manifestations du 1er mai à Paris et s’était impliqué personnellement.

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