Son agression antisémite et antisioniste a provoqué une véritable vague d’émotion à travers la France. Samedi dernier, l’académicien Alain Finkielkraut était effectivement pris à partie par un groupe de gilets jaunes, en marge du 14e weekend de manifestation. La scène, filmée, a ensuite été relayée sur les réseaux sociaux.
Les images elles, choquent et des milliers d’internautes se mobilisent en faveur du philosophe, la classe politique embrayant. Très vite, de nombreuses explications commencent à faire le tour du net, explications visant à raconter les événements et surtout décrire les auteurs de ces nombreuses insultes. Selon Finkielkraut, le plus virulent n’était toutefois pas un « petit blanc », comme veulent le décrire les médias.
L’agresseur le plus virulent, un « salafiste »
Non, toujours d’après les propos du philosophe, cet homme était probablement un salafiste. Ses paroles, « Rentre à Tel Aviv », « La France est à nous », ne « font pas partie de l’antisémitisme français, d’où qu’il vienne ». Une manière pour lui de placer la France et ses idéaux au-dessus d’une seule personne de ses insultes à caractère anti-juifs, anti-Israël.
Depuis, son agression a provoqué une véritable vague d’indignation. Hier soir, dans les rues de la capitale française, des milliers de personnes se sont d’ailleurs données rendez-vous afin de montrer, une nouvelle fois, l’unité et l’envie de ne pas laisser ce genre d’actes et de pensées prendre le dessus sur la raison. Étaient ainsi présents d’anciens chefs de l’État, comme Nicolas Sarkozy et François Hollande ainsi que de nombreux ministres, membres du gouvernement, comme Jean-Michel Blanquer, ministre de l’éducation.
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