Algérie : Rachid Nekkaz veut chasser Bouteflika du pouvoir

Le climat social s’est fortement dégradé en Algérie, depuis qu’Abdelaziz Bouteflika a décidé de briguer un 5e mandat consécutif à la tête de la présidence. Au pouvoir depuis 1999, Abdelaziz Bouteflika a été victime d’un terrible Accident Vasculaire Cérébral qui l’a depuis cloué dans un fauteuil roulant. Ainsi, depuis quelques jours maintenant, on assiste à des manifestations anti 5e mandat un peu partout en Algérie.

Au fur et à mesure des contestations, des visages sont apparus comme celui de Rachid Nekkaz, qui n’est pas un inconnu de la scène politique algérienne. En effet, ce dernier est l’un des plus fervents opposants au régime d’Abdelaziz Bouteflika. Surfant sur la vague des manifestations contre le 5e mandat de Bouteflika, Rachid Nekkaz est en train d’affûter ses armes pour être candidat à la présidentielle du 18 Avril prochain.

Cet ancien chef d’entreprise né en France, à toujours eu des ambitions politiques que ça soit dans son pays de naissance, la France, ou dans son pays d’origine, l’Algérie. Il est actuellement très populaire chez la frange jeune de la population algérienne et espère récolter les 60.000 parrainages d’électeurs nécessaires pour être candidat à la présidentielle.

Ambitieux et téméraire

En 2006, Rachid Nekkaz avait annoncé son intention de devenir candidat à l’élection présidentielle française de 2007, ce dernier dira qu’il avait réussi à réunir les 500 signatures d’élus nécessaires à sa candidature. Quelques mois plus tard, le conseil constitutionnel ne recut que 13 signatures. Rachid Nekkaz trouva comme prétexte que son logement qui était aussi son siège de campagne avait été cambriolé.

Rachid Nekkaz a aussi toujours lutté avec force contre les stigmatisations dont sont victimes les femmes qui portent le voile intégral dans l’hexagone. En Algérie, il s’est fait connaître par ses critiques virulentes à l’encontre du pouvoir d’Abdelaziz Bouteflika. Possédant la double nationalité, française et algérienne, il a renoncé depuis peu à son passeport français pour préserver toutes ses chances de candidature à la présidentielle du 18 Avril. Il semble être en première ligne pour faire tomber Abdelaziz Bouteflika.