Les présidents américains et nord-coréens, Donald Trump et Kim Jung, se sont rencontrés ces 27 et 28 février à Hanoi la capitale nord-coréenne. Une autre rencontre au sommet avec pour principal sujet la dénucléarisation de Pyongyang, ou du moins les modalités de réalisation de cette dénucléarisation. Car depuis 1953 que le régime de Pyongyang a véritablement amorcé le virage nucléaire, les sanctions n’ont eu de cesse de pleuvoir, mais sans grand succès.
Une rencontre bis sans grande promesse
En juin 2018, à Singapour, Trump et Kim Jong Un se rencontrait officiellement pour la première fois depuis l’arrivée au pouvoir du candidat républicain à la maison Blanche. Seulement ; même si le sommet le nucléaire n’était pas censé être au sujet des préoccupations, il avait néanmoins fait l’objet d’une déclaration de principe concernant une volonté de dénucléarisations ; les deux parties s’étant quittés sans rien signer.
Le sommet de février serait comme le précédent achevé sur un simple renouvellement de la part de la Corée du Nord, de sa volonté de poursuivre dans les sens recherché. Car selon la presse internationale, le but recherché par Pyongyang serait l’obtention de garanties sécuritaires et la levée des sanctions économiques.
« De toute évidence, ils voulaient que toutes les sanctions soient levées dans leur intégralité et nous ne pouvions pas le faire. Ils étaient disposés à traiter une grande partie des domaines que nous voulions, mais nous ne pouvons pas lever les sanctions pour cela » déclarait Donald Trump dans une conférence de presse à l’issue du sommet. Avant d’ajouter, « Les sanctions resteront en place ; Nous n’avons rien abandonné mais je pense que nous allons devenir de très bons amis avec la Corée du Nord ».
Il est à noter que l’arsenal nord-coréen serait selon un média international, de 37 bombes nucléaires dont 15 certainement fonctionnelles et treize sites secrets de stockage de missiles balistiques de portée intermédiaire.
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