Donald Trump est souvent accusé pour ses comportements déplacés envers les femmes. Cette fois encore le président américain est visé par la plainte de l’une de ses anciennes collaboratrices. Alva Johnson accuse M Trump de l’avoir embrassé sans son accord. Ce baiser non voulu serait intervenu en 2016 au cours d’un meeting du candidat républicain en Floride.
« Je me suis immédiatement sentie violée »
Alva Johnson qui travaillait alors dans l’équipe de campagne présidentielle du milliardaire assure que Donald Trump lui a attrapé la main et a essayé de l’embrasser. Les lèvres de l’actuel chef de la Maison Blanche auraient manqué celles de Mme Johnson parce que celle-ci a tourné la tête. Finalement le baiser est venu se loger sur un côté de sa bouche.
« (C’est) super-effrayant et inapproprié (…) Je me suis immédiatement sentie violée parce que je ne m’y attendais pas ou ne le voulais pas (…) Je peux toujours voir ses lèvres venir tout droit vers mon visage » a-t-elle raconté au Washington Post.
« Cela ne s’est jamais produit » assure Sarah Sanders
Selon son avocat Hassan Zavareei, elle pense avoir l’obligation de raconter son histoire et de le tenir responsable de ce qu’il lui a fait, et aussi à tant d’autres femmes. Alva Johnson se sent également en partie responsable d’avoir contribué à faire élire un « prédateur sexuel » ajoute M Zavareei. La réaction de la Maison Blanche n’a pas tardé.
Sarah Sanders, la porte-parole de la présidence américaine a balayé du revers de la main ces allégations. « Cela ne s’est jamais produit et est directement contredit par plusieurs témoignages oculaires hautement crédibles » a-t-elle déclaré. Le procès a débuté hier lundi dans le pays.
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