il y a quelques années, le virus Ebola a provoqué une psychose à l’échelle planétaire. L’épidémie était d’une nuisance extrême, une fois infecté par le virus, s’il n’y a pas de prise en charge rapide, les chances de survie sont quasiment nulles. La maladie a particulièrement fait des ravages en Afrique, notamment dans des pays comme le Libéria, la Sierra Leonne, la Guinée, ou encore la RD Congo.
L’épidémie à virus Ebola avait mobilisé tous les acteurs du domaine de la santé avec en première ligne, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Alors que la maladie faisait des milliers de victimes, les chercheurs de l’organisation onusienne étaient mis sous pression afin de trouver un traitement efficace. Grâce à l’engagement de la communauté des chercheurs et au soutien des politiques, l’épidémie a été circonscrite. Grâce à un traitement de choc, de nombreuses personnes ont survécu.
Une résistance du virus
Le virus Ebola laisse cependant des traces et les séquelles peuvent se révéler graves. Ce fut le cas pour le médecin américain, le Dr Ian Crozier, qui a été infecté par la maladie alors qu’il était en poste en Sierra Leonne pour le compte de l’OMS. Ian Crozier fut ainsi rapatrié aux États-Unis dans un hôpital de référence pour être soigné.
Après un lourd traitement, il a pu quitter l’hôpital il y a quelques mois, la guérison semblait totale. Cependant, quelque temps après sa sortie de l’hôpital, l’homme de 43 ans présentait une sérieuse inflammation de l’œil gauche, qui a entraîné un gonflement de l’organe et une dégradation de la vision. Ian Crozier s’est alors rendu de nouveau dans le centre de santé où il avait été admis, après s’être fait examiner, il s’est révélé que le virus Ebola était présent dans l’œil gauche du quadragénaire, mais le virus n’était pas présent dans les larmes ni les tissus extérieurs de l’oeil ce qui écartait tout risque de contamination. Ian Crozier fut immédiatement pris en charge et soumis à un traitement intensif avec notamment un corticostéroïde. L’organe visuel du médecin américain a peu à peu retrouver son activité normale mais il doit continuer le traitement pour un rétablissement total.
