Suite aux évènements ayant causé mort d’hommes à Tambacounda dans le sud du Sénégal, vingt quatre individus ont été interpellées, le Procureur de la République de Tambacounda, Demba Traoré a même fait une sortie médiatique. D’un autre côté, les organisations professionnelles des médias en conférence de presse ce matin condamnent fermement « cette attaque ciblée ».
La presse exige que des mesures soient prises
Les responsables des média Sénégalais veulent la lumière sur cette affaire (une dizaine de journalistes ont été blessés deux étant dans un état grave), « nous nous réservons le droit de porter plainte, s’il n’y a pas une auto-saisine de la part du procureur de la république » lit-on dans ce communiqué collectif .
Par ailleurs, ces organisations demandent au ministère de l’Intérieur de prendre « sans délai, des mesures pour sécuriser les bus transportant les journalistes » couvrant la campagne auprès des cinq candidats avec des bus sans effigies d’un quelconque candidat avec juste l’inscription « Presse ». Ces organisations professionnelles des médias Sénégalais dénoncent quelque part « l’inaction voire le silence du ministère de la Communication, tutelle des médias au Sénégal».
Cellule psychologique pour les victimes
Une cellule psychologique, à l’initiative du professeur Mamadou Habib Thiam (Service Psychiatrique de l’hôpital Fann), vient d’être mise en place pour la prise en charge psychologique des journalistes et techniciens victimes des événements tragiques de Tambacounda.
Indignation collective
Tous les cinq candidats en lice pour le 1er tour du scrutin présidentiel du 24 février condamnent avec vigueur de tels malheureux événements et ont demandé l’application de la loi dans sa rigueur, d’un autre côté toutes et tous appellent au calme et à la préservation de la paix et de la cohésion sociale sénégalaises.
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