L’entreprise de commerce électronique nord-américaine basée à Seattle a mis fin aux contrats de travail de certains de ses employés qui ont supporté le mouvement de protestation des « Gilets jaunes » sur les médias sociaux. Elle leur a adressé des courriers pour leur notifier sa décision et les raisons qui la motivent. « Comportement en opposition totale aux valeurs de l’entreprise » et non-respect de « l’obligation de loyauté » sont en effet les raisons qui ont été évoquées dans la lettre de licenciement que le journal « Le parisien » a publié. Le motif de la rupture du contrat a surpris tant les concernés que certains observateurs.
Selon les propos de Avi Bitton, avocat spécialisé en droit du travail « On ne peut pas licencier un salarié au motif qu’il appelle à la grève ou qu’il participe à une grève ». Aussi estime-t-il que l’employeur se met en difficulté d’autant plus que les preuves de la faute commise par l’employé résideraient sur les réseaux sociaux.
Des oppositions en vue
Cette décision qui a déjà induit beaucoup de frustrations se traduira les prochains jours par un mouvement de débrayage. L’acte 1 de cet appel à la cessation de travail lancé par la CGT se tiendra le mardi le 5 février. Ces travailleurs licenciés ont déjà reçu le soutien de Sud-Solidaires et les Gilets jaunes Hauts-de-France et Drôme.
Des précautions sont déjà en train d’être prises par les autres travailleurs qui sont encore au sein de la structure. Ils bloquent l’accès aux contenus qu’ils publient sur leur compte Facebook.
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