L’ancien président français, François Hollande, un temps en faveur du mouvement des gilets jaunes, semble désormais en avoir relativement marre de la vague de violences qui touche le pays, chaque samedi. Ainsi, c’est avec son humour caractéristique que ce dernier s’est permis un petit tacle envers les manifestants, une sortie qui pourrait faire grincer des dents.
Actuellement en visite entre le Sahel et le Sahara, l’ancien chef de l’État a confirmé être effaré de voir à quel point la violence avait pris le pas sur la raison. Selon Paris Match, le Corrézien, semble d’ailleurs voir des gilets jaunes, partout ou il passe. Ainsi, lorsqu’il a pris l’avion pour quitter le Mali en direction de la Guinée, ce dernier s’est fait raccompagner par un agent de l’aéroport de Bamako vêtu d’un gilet jaune. « Décidément, ils sont partout ! » ironise-t-il alors.
Défenseur des gilets jaunes, Hollande ne cautionne pas les violences
Pour rappel, en novembre dernier, soit près d’un mois et demi après le début du mouvement, François Hollande s’est prononcé en faveur des manifestants. Selon lui, il ne fallait surtout pas lâcher le combat – à l’époque tout du moins. « Il faut continuer à prendre la parole et faire que ça puisse déboucher, parce qu’il faut que ça débouche » avait-il d’ailleurs lancé à l’occasion d’une visite en Ardèche. Opposé à la politique menée par le président Macron, François Hollande s’est donc positionné comme un véritable soutien au mouvement, bien que largement en retrait.
Des dérives inacceptables pour un pays comme la France
Aujourd’hui, sa petite semble donc indiquer que le mouvement s’éternise un peu trop à son goût. La violence, les dégâts, les dérives antisémites et racistes ont pris le pas sur les revendications et un noyau dur a, aujourd’hui, décidé de continuer coûte que coûte. Des dérives impardonnables pour l’ancien chef de l’État, d’autant plus que de nombreux symboles et personnalités ont été directement attaqués. Nous pensons notamment à l’arc de Triomphe, véritable symbole de la République, attaqué lors du premier samedi de violences, ou encore aux récentes insultes et autres tags antisémites retrouvés dans les rues de Paris et un peu partout en France.
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