Gilets jaunes : quand Macron critique les manifestants

Alors qu’il était en plein débat avec certains élus, le président français Emmanuel Macron s’est offert un petit tacle aux gilets jaunes, qu’il accuse d’être complices des débordements. Une sortie qui devrait faire réagir les principaux intéressés, toujours très attentifs aux moindres paroles du président de la République.

Après 15 samedis de manifestation, le ras-le-bol commence à se faire ressentir. Outre certains membres de la classe politique qui fustigent à tout-va les violences et les débordements, les Français sont désormais une majorité (55%) à ne plus soutenir le mouvement. Il faut dire que depuis quelques semaines, un noyau dur s’est formé et de nombreuses violences ont éclaté, que ce soit à Paris ou en province. Le président Macron ne s’en est d’ailleurs pas caché et estime que les personnes se rendant à ces manifestations sont elles aussi responsables « du pire ».

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La classe politique, pas assez tranchante

Selon ce dernier, il est aujourd’hui impossible et surtout impensable d’interdire ces manifestations, la Constitution ne le permettant pas. Or, si ce sujet n’était pas vraiment d’actualité, le président a appelé à la transmission d’un message clair de la part des politiques, message visant à « dénoncer la violence ». Toutefois, ce dernier ne remet pas en cause le caractère « incontestable de la demande légitime » de ces millions de Français, qu’il a lui-même reconnu lors de son allocution du 10 décembre dernier.

La France ne veut pas d’une « démocratie de l’émeute »

Un message reçu de sa part et surtout, de la part de celui de l’État, qui ne s’est « jamais autant collectivement mobilisé » face à un mouvement social de ce genre. L’heure est donc au dialogue et à la réponse démocratique. « Elle le sera ensuite dans les urnes » a-t-il assuré, estimant qu’il était enfin temps de faire en sorte que ces violences, ces dégradations et ces débordements cessent au plus vite. Le président Macron allant même jusqu’à parler de « démocratie de l’émeute », chose à laquelle la France ne devrait pas avoir à faire face.

Une réponse

  1. Avatar de blondangel
    blondangel

    Il n’a toujours rien compris. Le mouvement des gilets jaunes est un mouvement profond qui n’a rien à voir avec les casseurs. C’est une révolution qu’on n’arrêtera pas comme ça.

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