Guillaume Soro dénonce les représailles subies par ses partisans et fait des révélations

Guillaume Soro
Guillaume Soro (REUTERS / CHARLES PLATIAU)

Après sa démission de la tête du parlement ivoirien Guillaume Soro a récemment reçu ses mandants venus de la ville de Ferkessédougou. L’ancien président de l’Assemblée nationale a saisi l’occasion pour faire des révélations. A l’en croire, les ressortissants de cette localité  sont persécutés dans l’administration.

Il y a des promotions qui sont bloquées à cause de Guillaume Soro

« Je sais que chacun d’entre vous chez lui à la maison, depuis toutes ces années chacun souffre et ressent de la douleur … Je sais aussi parmi vous, certains ne dorment pas parce qu’on les menace, on leur met la pression. Je sais aussi qu’à cause de moi parmi vous, simplement parce qu’ils sont de Ferké, ou parent de Guillaume Soro, soit on refuse à leurs enfants d’avoir des postes, il y a donc des promotions qui sont bloquées à cause de Guillaume Soro » a-t-il lancé à ses hôtes. C’est pour cette raison qu’il avait peur de les recevoir assure-t-il.

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« J’ai dit aux parents qui veulent venir chez moi, vraiment il faut faire attention, il ne faut pas que certains cadres viennent ici et demain matin ils vont aller les renvoyer au travail parce qu’ils sont venus chez Guillaume Soro » a-t-il déclaré.

Tout le monde est sur écoute

L’ancien président de l’Assemblée nationale a aussi parlé des écoutes téléphoniques sous le régime Ouattara. A l’en croire, tout le monde est sur écoute dans le pays. Depuis quelques jours , l’ex patron du Parlement n’hésite pas à contrarier Alassane Ouattara. Il a récemment affirmé qu’il n’était pas marxiste comme l’avait indiqué le président ivoirien dans une interview accordée à RFI. Le samedi 16 février dernier, l’homme a porté sur les Fonts baptismaux le Rassemblement pour le Côte d’Ivoire (RACI) son parti politique. Il rompt donc définitivement avec le RHDP qu’il a refusé de rejoindre.

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