Alors que Téhéran fêtait les 40 ans de la Révolution Islamique, l’Iran a profité de l’occasion afin de faire passer un message clair et précis à ses ennemis, en particulier Israël. En effet, le corps des Gardes de la Révolution islamique a assuré que si jamais Washington venait à intervenir en Iran, Haïfa et Tel Aviv seraient rayés de la carte, à cause notamment de la proximité entre ces deux alliés.
Netanyahou riposte aux attaques iraniennes
Face à cette menace, Benyamin Netanyahou a tout simplement assuré que toute tentative iranienne d’attaquer Israël serait directement vouée à l’échec. De son côté, Yadollah Javani, l’un des responsables des Gardiens de la Révolution islamique, a toutefois estimé qu’une attaque américaine en Iran était peu probable. D’une part, Téhéran assure avoir les capacités nécessaires afin de mettre en place sa politique, tandis que les répercussions géopolitiques d’une telle intrusion seraient phénoménales.
En outre, Javani a également confirmé que Téhéran était sujet à de plus en plus de pressions américaines. Cependant, face à ce qu’ils considèrent comme étant une stratégie en vue de rouvrir les négociations, notamment sur le nucléaire, l’Iran fait le dos rond. Une attaque qui visait donc principalement les États-Unis et qui a eu de lourdes répercussions sur Israël. D’ailleurs, Netanyahou a confirmé que l’État hébreu ne se laisserait pas faire .« Ce serait le dernier anniversaire de la Révolution qu’ils célèbrent. Ils feraient mieux de le prendre en considération », a-t-il indiqué, dans un ton grave.
L’Iran peut compter sur ses soutiens
Aujourd’hui, les tensions entre les deux pays sont à leur paroxysme. Depuis l’annonce du retrait américain du sol syrien, Israël se retrouve en première ligne, face à l’Iran qui s’est peu à peu imposé en Syrie, mais également dans le monde Arabe. Une véritable guerre ds mots s’est installée entre les deux états, qui font dans la surenchère. Si Israël bénéficie toujours du soutien américain, l’Iran lui, peut compter sur la Russie et le soutien indéfectible de Vladimir Poutine.
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