Ce lundi 25 février, l’ancien président français, François Hollande était en visite du côté de Mossoul en Irak. Ces derniers temps, l’ancien dirigeant français est très présent sur la scène publique après s’être mis en retrait de la vie politique, depuis son départ de l’Élysée. En Irak, François Hollande s’est exprimé sur le sort des jihadistes de nationalité française qui ont commis des crimes en Irak et en Syrie.
L’Irak et la Syrie ont été durement éprouvé par l’action des combattants de l’État islamique. l’EI a fait régner la terreur dans ces deux nations pendant un long moment. Mais ces derniers temps, la nébuleuse terroriste a été profondément affaiblit et ses bases ont été progressivement reprises en Irak et en Syrie. De nombreux combattants islamistes ont été capturés et attendent d’être jugés.
La position claire de François Hollande
La question du retour des jihadistes dans leurs pays d’origine avait fait débat au sein de la communauté internationale. Le président américain Donald Trump avait demandé aux pays qui avaient des combattants capturés en Syrie de les rapatriés afin de les juger. De nombreux pays européens comme la France, avaient montré leurs réticences face à un tel engagement.
En visite à Mossoul, François Hollande a estimé que les jihadistes français qui ont été faits prisonniers en Irak doivent être jugés en Irak. « Les jihadistes français qui ont commis des actes condamnables sur le terrain de l’Irak doivent être jugés en Irak puisqu’ils ont commis des délits, des crimes en Irak. L’Irak est un pays indépendant, qui a une justice, qui veut juger les terroristes, c’est tout à fait légitime ! » dira Hollande. Pour ce qui concerne le cas des jihadistes français en Syrie, l’ancien président français a indiqué que vu la déliquescence du pouvoir syrien, il faut étudié la situation des combattants de nationalité française au cas par cas.
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