Le ‘’grand Mopao’’ Kofi Olomidé star de la rumba congolaise est poursuivi par la justice française pour violences sexuelles et séquestrations sur des membres de son staff musical depuis 2006. L’artiste qui avait toujours rejeté ces accusations aurait quand même selon la presse, quitté précipitamment la France en 2009 alors qu’une mise en examen avait été requise. Pour l’artiste toutes ses accusations étaient le fruit d’un grossier montage de ses danseuses visant à obtenir à ses dépens l’asile en France.
Le chanteur absent à son procès
La dernière fois que le ‘’grand Mopao’’ avait daigné se présenter face à une cour française, c’était en 2012. Depuis lors, l’artiste n’avait répondu à aucune injonction de la justice française, se faisant juste représenter par des avocats. Ce lundi encore date de son procès devant le tribunal correctionnel de Nanterre, l’artiste congolais avait encore brillé par son absence. Ses avocats Eric Dupond-Moretti et Emmanuel Marsigny, se faisant fort malgré tout d’assurer la défense du chanteur.Le parquet de Nanterre en procédure de défaut criminel (loi du 9 mars 2004) statuera sur le sort du chanteur le 18 mars prochain.
Un aveu de culpabilité
La thèse du complot et de la diffamation serait selon les médias français, la ligne de défense de Olomidé ; cependant ces fuites en avant et ce refus de se présenter constitueraient pour beaucoup un aveu de culpabilité. « On reproche à mes clientes des contradictions. Le problème c’est que M. Olomidé en a lui-même beaucoup dans ses propres déclarations (…) j’aurais bien aimé entendre ses explications et le confronter à ses propres contradictions » déclarait à la presse David Desgrange, avocat des plaignantes.
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