Le Bénin a vécu un drame hier mercredi 13 février. Plus de 40 personnes sont portées disparues dans le naufrage d’une embarcation sur le fleuve Niger. L’accident s’est produit à la hauteur de Sambéra, une localité nigérienne. La barque motorisée transportait plus de 100 passagers. Ils étaient tous en partance pour le marché Ouna, un marché du Niger. Leur point de départ : le village de Gorou Béri, dans la commune de Karimama au Bénin. En plus de la centaine de passagers qui était à bord de l’embarcation, il y avait des marchandises, affirme des témoins. Les vents violents qui soufflent sur le fleuve seraient à la base du drame selon le passeur. « Quand nous avons audité le conducteur, il dit que c’est le vent » a confié à Rfi, le premier adjoint au maire de Karimama Igouma Douhramane, avant de poursuivre : « Juste à 200 mètres du marché, il y a un vent violent qui est arrivé. Il a renversé la barque et le chauffeur n’a pas pu maîtriser ». Hier mercredi, 64 personnes ont pu être sauvées du naufrage. 42 au moins sont portées disparues. Les rescapés ont été conduits à Gorou Béri par les forces navales. Les recherches se poursuivent pour retrouver ceux qui manquent à l’appel.
Il y a déjà eu un accident similaire
Ce matin, les plongeurs de la marine béninoise feront leurs apparitions sur les lieux du drame. Une enquête est ouverte pour identifier les causes réelles du naufrage. Pour le préfet de l’Alibori, il y a déjà eu un accident similaire. Ce qui l’a amené à prendre des « dispositions sécuritaires pour interdire le transport hors gabarit ». Mouhamadou Moussa se demande encore comment un tel drame à pu se produire malgré ses mesures. « Cette barque, nous n’avons pas compris comment ses éléments ont pu échapper aux contrôles » a-t-il déclaré au micro de RFI.
Mieux affiner le dispositif
Il promet de se concerter avec « les homologues du côté du Niger » pour « mieux affiner (le) dispositif ». Mouhamadou Moussa se rendra aujourd’hui dans le village éploré pour sensibiliser et présenter ses condoléances aux familles des victimes. Le drame ne laisse pas indifférent. Le député béninois Guy Mitokpè, dans un post publié sur sa page Facebook,réclame une journée de deuil national. « Karimama, ne pouvait-on pas décréter au moins un jour de deuil national ? Plus de 45 morts… » a-t-il écrit sur le réseau de Mark Zuckerberg.
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