Alors que le président Trump a confirmé à plusieurs reprises envisager l’intervention militaire au Venezuela afin de faciliter son départ au profit de Juan Guaido, le président Maduro voit un lien direct entre ces menaces et la campagne électorale du président américain. Selon ce dernier, le chef de l’état opterait pour un style datant de la guerre froide, ce qui pourrait le mener à sa perte.
En effet, selon ce dernier, le président Trump, en retard dans les sondages face aux démocrates, aurait décidé de cibler certaines nations comme le Venezuela le Nicaragua et Cuba, en utilisant certaines techniques politiques dignes de la guerre froide, en vue de remonter dans les sondages. Or, cette stratégie pourrait s’avérer être celle qui va le mener à sa défaite en 2020.
Trump convoite les richesses du Venezuela
Selon le leader chaviste, une seconde raison expliquerait également pourquoi Donald Trump est tant impliqué dans la crise vénézuélienne. Plus que la résolution du conflit, le président américain lorgnerait sur les ressources naturelles de ce pays d’Amérique du Sud. « Le problème de Trump est la richesse du Venezuela, notamment le pétrole, le gaz, l’or, les minerais stratégiques et l’eau » a-t-il d’ailleurs lancé.
Vives tensions entre Caracas et Washington
Pour rappel, les relations entre Caracas et Washington sont pratiquement inexistantes, les deux pays se vouant une certaine inimitié. La situation est telle, que le président Maduro a d’ailleurs décidé de bloquer l’arrivée d’un convoi d’aide humanitaire, envoyé par les américains, à la frontière colombienne, ce dernier estimant qu’il s’agit d’un cheval de Troie, symbolisant les prémices d’une intervention militaire américaine.
De son côté, Juan Guaido semble avoir les mains liées. Bien que soutenu par une cinquantaine d’États, dont la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni, ce dernier doit faire face à un Maduro qui ne lâche rien. Toujours soutenu par ses armées ainsi que par la Russie, la Chine et la Turquie, le leader chaviste ne semble pas prêt de laisser son siège si facilement, encore moins à Guaido qu’il considère comme étant le « pantin des Etats-Unis ».
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