Le Venezuela ne souhaite pas se laisser pointer du doigt sans réagir. Accusé de toutes parts de « laisser mourir le pays » en le plongeant dans une situation désespérée et surtout, en refusant l’entrée de l’aide humanitaire, Maduro a décidé de répondre à ses détracteurs, envoyant notamment l’un de ses ministres à New York afin de montrer aux Nations unies que le pays ne se laissera pas marcher sur les pieds.
Ainsi, jeudi dernier, Jorge Arreaza, ministre vénézuélien des affaires étrangères, s’est rendu du côté de La Grande Pomme, accompagné des représentants de 16 autres pays. Face aux journalistes, ce dernier s’est mis à lire un communiqué au cours duquel il annonçait la création d’un groupe « important de membres des États des Nations unies », qui travaillerait sur le maintien et le respect des principes de la charte fondatrice, censée diriger le comportement de la communauté internationale.
Une réponse à l’ONU et à Washington
Résultat, ce groupe a décidé de se former afin de « coordonner les actions de défense de la charte et du droit de tous les États membres ». Assurant au passage que ces derniers partageaient tous les mêmes intérêts, Arreaza a ensuite listé les points principaux sur lesquels les partisans de cette collaboration allaient œuvrer. Parmi ces derniers, le principe de l’égalité des droits et de l’autodétermination des peuples et surtout, la non-ingérence dans les affaires intérieures des États.
En outre, ces derniers ont également invité la communauté internationale à s’abstenir de toutes menaces d’emploi de la force. L’idée ? Que l’intégrité territoriale d’un pays tiers, notamment le Venezuela, soit respectée de tous. Une manière pour eux de tacler Washington, qui en plus de soutenir Guaido, a confirmé envisager « toutes les possibilités » en vue de faire partir Maduro du pouvoir. Toujours selon la déclaration, le non-respect de ces principes pourrait avoir une influence directe sur la paix et la sécurité de tous.
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