Les USA l’ont dit et redit. Toutes les options sont envisagées pour faire partir du pouvoir le président vénézuélien Nicolas Maduro. L’option militaire comprise. Les américains semblent vraiment prêts à tout pour chasser du pouvoir l’héritier d’Hugo Chavez. Mais encore faudrait-il qu’ils aient le soutien de leurs alliés européens dans cette aventure belliqueuse. Ce qui n’est pas gagné d’avance.
L’Europe opte pour une solution pacifique
L’Union Européenne s’est clairement prononcée contre le recours à la force militaire pour faire partir Maduro. Lundi , Maja Kocijancic, porte-parole de la cheffe de la diplomatie européenne Federica Mogherini, s’était exprimée en ces termes concernant le dossier vénézuélien : « Il faut éviter une intervention militaire ». L’Union Européenne s’est dite radicalement opposée à l’option militaire et prône une solution pacifique et démocratique au Venezuela.
Cette décision ferme et sans équivoque est sortie d’une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Union tenue le lundi dernier. Une réunion au terme de laquelle Federica Mogherini avait déclaré : « Nous avons averti de manière claire que nous ne soutiendrons pas et que nous condamnerons fermement toute intervention militaire étrangère ». De quoi refroidir les ardeurs des américains dont le vice-Président Mike Pence avait entrepris des rencontres avec l’opposant Guaido afin de discuter des voies et moyens pour pousser le Président Nicolas Maduro vers la porte de sortie.
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