Xiaomi, la marque chinoise de smartphone a été prise dans les filets de L’Agence Nationale des Fréquences (ANFR), suite à un contrôle sur deux de ses modèles, à savoir, le Redmi Note 5 et le Mi Mix 2S. L’agence française a épinglé la marque chinoise car elle n’a pas respecté certaines normes de fabrication. Pour éviter d’éventuelles sanctions, Xiaomi a vite procédé à la mise à jour de ces deux smartphones.
L’Agence Nationale des fréquences est une structure qui a pour mission de vérifier si les fabricants de portables respectent les limitations de DAS. Le DAS, est le débit d’absorption spécifique, c’est la valeur des radiofréquences émises par un téléphone, si elle est trop élevée, elle peut être nuisible pour les utilisateurs.
Une mise à jour salutaire
Tous les constructeurs doivent se conformer à une limite du DAS, qui est de 2 watts par kilogramme pour la tête et le corps et 4 W/kg pour les membres. Il se trouve que Xiaomi a dépassé la limite en vigueur. La marque chinoise a reconnu sa faute et a procédé à des réajustements pour éliminer tous les risques et se conformer aux limites recommandées. Xiaomi s’en sort bien car elle aurait pu écoper d’une amende et voir les téléphones incriminés être retirés du marché ce qui aurait été une très mauvaise publicité pour la marque chinoise, dans un secteur hyperconcurrentiel.
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