Des associations de consommateurs veillant au grain, auraient constaté une substance chimique présente dans des produits à forte consommation tels que les pains grillés, les frites ou encore les biscuits. L’acrylamide, puisqu’il s’agit d’elle, pourrait devenir cancérigène, surtout quand les aliments riches en amidon dans lesquels on la retrouve sont rôtis ou frits à plus de 120 °C . Une alerte sérieuse si on en juge par la grande consommation de ces aliments.
Devoir consommer plus sain
Cette fois et selon, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa), il faudra, en attendant que les politiques agricoles ne songent à faire baisser l’indice de toxicité en acrylamide de nos aliments, réduire de façon conséquente, les denrées à fort taux d’amidon de notre consommation. Cependant, et selon L’Agence nationale française de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), si le pouvoir cancérigène de l’acrymalide serait avéré pour l’animal, il serait encore en cours d’évaluation en ce qui concerne l’être humain.
Pour le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) l’acrylamide est qualifiée de «cancérogène probable pour l’homme» ; Même son de cloche pour Le National Toxicology Program (NTP) et L’Environmental Protection Agency (EPA) aux États-Unis qui auraient classé l’acrylamide dans la catégorie «cancérogène vraisemblable pour l’homme» ou «susceptible d’être cancérogène pour l’homme».
Des précautions à prendre
Selon l’Anses, le consommateur pourrait d’ores et déjà adopter des mesures élémentaires afin de lui- même avoir un contrôle sur son niveau d’exposition à cette substance chimique. Pour l’agence,« surveiller l’huile de friture ou de cuisson pour ne pas la laisser surchauffer» , « ne pas faire dorer à l’excès les produits » ou encore « ne pas consommer les zones les plus brunies lors de la cuisson, qui sont les plus riches en acrylamide » pourrait réduire de façon significative le niveau de toxicité de l’Acrylamide dans le sang. En outre, elle rappelle que « L’aliment le plus contributeur à l’exposition à l’acrylamide reste les pommes de terre sous forme de frites ou sautées »
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