Plusieurs mois après le début de l’affaire Sébastien Ajavon, un nouveau rebondissement vient mettre à mal la juridiction spéciale mise en place par le régime en place au Bénin, la CRIET. En effet, la récente condamnation du Bénin devant la Cour africaine des droits de l’homme n’est pas anodine et fait depuis le tour de la presse internationale comme a pu le constater LNT. De la France, à la Grande Bretagne en passant par les USA, la presse fait cas de la situation spéciale qui prévaut au Bénin.
En France, le site Opinion Internationale a même donné la parole à celui qui est considéré comme l’un des leaders de l’opposition, Sébastien Ajavon. Comme le relatait hier LNT, l’homme d’affaires s’est réjoui du verdict rappelant que cette décision venait confirmer le caractère douteux des accusations portées contre lui et rappelant également de sa radio Soleil FM et sa chaîne de télé Sikka TV; décision également jugée illégale par la cour africaine.
Un camouflet pour la CRIET et pour le régime Talon
Pour la presse internationale, cette décision est un véritable camouflet pour le pouvoir en place au Bénin, mais aussi pour la cour spéciale créée pour traiter des cas similaires. Le site Bloomberg a également fait cas des plaintes de la société civile pour qui le Bénin serait un pays plus autoritaire depuis l’arrivée du président Patrice Talon (lire ici).
Une décision de la Cour africaine des droits de l’homme que n’a pas pu anticiper les conseils du président béninois et qui vient ternir considérablement la réputation du Bénin qui était jusque-là considéré comme un des fleurons de la démocratie et du respect des droits de l’homme en Afrique depuis la chute du régime communiste. Quelques sites qui traitent de l’affaire : Le Figaro, RFI, Koaci, Bloomberg, Opinion Internationale.
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