Le Bénin traverse actuellement une crise électorale. Le président de la République a souhaité que le parlement légifère pour sortir le pays de cette situation. Selon le président de Gerdess Afrique, qui intervenait sur les ondes de la radio nationale, l’idée n’est pas mauvaise. L’Assemblée nationale peut modifier la constitution et les lois électorales pour tirer le Bénin de cette impasse. Cependant ces modifications ne doivent pas aller contre l’intérêt du peuple et la paix sociale avertit-il.
« Le nouveau parlement doit réfléchir avant d’adopter de nouvelles lois »
L’acteur de la société civile espère par ailleurs que la crise électorale actuelle servira de leçon à tout le monde et surtout aux députés qui ont tendance à « légiférer dans la précipitation ». « La loi c’est très important » et le nouveau parlement doit réfléchir plus d’une fois avant d’adopter de nouvelles lois, conseille t-il. L’avocat n’a pas caché son béguin pour une solution toute simple qui mettrait fin à l’impasse électorale. Il s’agit de l’application des anciennes lois électorales au détriment des nouvelles.
« L’idéal aurait été la suspension de toutes les lois, non seulement les lois liberticides mais celles qui ont entraîné toutes les difficultés en matière électorale et d’appliquer les anciennes lois qui existaient et qui n’étaient pas si mal » a-t-il déclaré. Cette solution pour l’instant n’a pas la faveur des pronostics.
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